TriArtis est une maison d’édition littéraire, ouverte à toutes les idées intempestives et créations originales, privilégiant la correspondance, le théâtre et les formes brèves. En savoir +

logo des éditions TriArtis

menu facebook youtube instagram twitter loupe

Recherche sur le site

couverture du livre : Femmes kleenex

Femmes kleenex

Nicole Sigal

Collection Sur la Scène

ISBN : 978-2-490198-09-2

livre papier10€ Commander

Tragédie grotesque

 Le livre  L'auteur  La vidéo  La presse  Les événements  Les photos

Le livre

Une ronde de couples et de situations où la femme est brisée, et parfois tuée par l’homme qu’elle aime. Les mortes reviennent nous parler non sans humour et poésie, de la cruauté mais aussi du ridicule de l’homme violent, du prédateur, du pervers narcissique qui déstabilise sa femme et la fait passer pour une folle.

Cette pièce est née de rencontres avec des femmes victimes de violences conjugales, et de cette réalité impensable : une femme meurt tous les 2 jours sous les coups de son conjoint, compagnon, amant. Chez nous, dans une démocratie que l’on dit éclairée, des hommes tuent encore leur femme avec pour seule raison, qu’elle risque de lui échapper, de vouloir vivre comme tout être humain en femme libre.

Téléchargez le Dossier de presse.

Nicole Sigal

Nicole Sigal

Nicole Sigal est écrivaine et comédienne. Elle vit à Paris. Après des études de lettres et de théâtre à la Sorbonne Nouvelle, elle suit une formation de comédienne à l’Ecole internationale de Théâtre Jacques Lecoq.

Romancière et auteur dramatique depuis 2000, ses romans sont édités aux éditions Denoël, et L’Amandier. Ses pièces sont jouées, et publiées aux éditions L’Avant-scène, L’Amandier, La Fontaine, Le bruit des Autres et Crater.

Elle a eu le grand prix Radio de la SACD en 2017 pour ses fictions radiophoniques sur France Inter et France Culture.

Elle est rapidement saluée par la presse qui lui reconnaît une écriture joyeuse et poétique. A un humour corrosif et sans complaisance, elle mêle avec justesse des images insolites qui canalisent violence et fantasmes tout en brisant certains tabous.
C’est un univers burlesque, désenchanté et onirique qui se déploie à travers ses textes.

Ce qu’ils en disent :

Françoise Xenakis a écrit à propos de son premier roman Sans chien, chez Denoël :
« Dans le genre féminin j'y-vais-plus-fort-que-toi-ou-je-crève (...) Nicole Sigal est, je crois, la seule qui a écrit pour ne pas crever (...) de cette canalisation violemment débouchée sort d'étranges images, certaines sont terribles et belles. Il n’y a pas un mot qui lui fasse peur. »

Véronique Olmi pour la préface de sa pièce Man-man, « Nicole Sigal écrit comme on allume un feu : ça brûle, ça virevolte, c’est joyeux et dangereux. Elle s’intéresse au monde intérieur des êtres et non à leur réalité objective. Les démons et les fantasmes surgissent avec violence, excessifs, terrifiants, sanguinaires, obscènes, poétiques aussi, poétiques surtout. Une poésie revendiquée comme arme absolue, révolte vitale et salvatrice. Et puis, il y a l’humour ! Un humour corrosif, sans concession, aigu, et nous naviguons dans un monde burlesque et onirique qui nous offusque et nous réjouit tout à la fois (...) ses textes sont d’une liberté rare qui affronte les dérives et les tabous humains avec brio… ».

Jean-Michel Ribes pour la préface de Sur le chemin de l’amur, « Nicole sigal a compris que les grandes histoires n’en ont pas, que le sens s’arrête dès qu’on le voit apparaître (…) J’en ai gardé un souvenir fort, comme le goût d’un fruit acide et savoureux dont l’origine m’était inconnue. Je viens de relire la pièce, le fruit est toujours vert, vivace et cache toujours avec délice sa provenance… »

Claude Ber pour la préface de Enfer à domicile : « C’est dans les décalages d’une écriture à mi-chemin entre l’adhésion émotionnelle et la distance, dans la quête d’inventivité d’une parole dépareillée, cousue d’étoffes disparates, que se trouve la singularité d’une sensibilité, d’un point de vue, d’une manière. Et il y a une manière propre à Nicole Sigal de dire son monde. Une manière lucide et exacerbée d’écorchée vive qui, dans la tendresse comme dans la fureur, se confronte au langage. C’est dans ce lieu fictif construit par l’écriture que se cautérisent les douleurs, que se réconcilient la chair et l’esprit écartelés, que se déposent ensemble raisons et déraisons, pulsion vitale et pente morbide, douceur et cruauté de la vie, que se dissocient et se fondent réalité et fiction. »

Gilles Costaz pour la préface de Joyeuse année toute l’année : « C’est féroce, et tellement plein d’amour : un mélange de cruauté et de bonté très rare (…) Tout le théâtre de Nicole Sigal est un feu de joie. »

Nicole Sigal est lauréate

Du Prix Radio SACD en 2017
D’une bourse du Conseil général de Seine St Denis en 2015.
D’une bourse de résidence du Conseil Régional Ile de France en 2013 et 2008.
D’une bourse de création du Conseil Général du Val de Marne, pour son roman Enfer à domicile, paru aux Editions de L’Amandier 2009.
De bourses de création du CNL en 2001, 2005 et 2009.
De résidences à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon en 2002, 2003, 2005, 2008, 2010.

Bibliographie

Théâtre

Femmes kleenex, Editions de L’Amandier 2015
Divertissement horrible, Editions Presses Electroniques de France PEF 2013
L’Autre scène in « L’Etat du lit », Editions L’avant-scène théâtre 2012, préface Jean-Michel Ribes
Joyeuse année toute l’année, Editions L’Amandier/Le Bruit des Autres 2011, préface Gilles Costaz
Sans lui, Editions L’Amandier/Le Bruit des Autres 2011, préface Gilles Costaz
Voyage en Cauchemance, Editions La Fontaine 2010
Sur le chemin de l’amur, Editions de L’Amandier 2006, préface Jean-Michel Ribes
Les enfants Arc-en-Ciel, Editions la Fontaine jeunesse 2006
Repas dominical, in « Le Peep Show Théâtre », Editions de L’Amandier 2004
Remue-ménage, Editions Crater 2003, préface Guy Rétoré
Underground, in « Une magnifique désolation », L’Amandier 2003
Le grand, in « La plus grande grande pièce du monde », L’Amandier 2002
Man-man, Editions Crater 2002, préface Véronique Olmi

Romans

L’homme qui faisait vieillir les femmes, Editions La Part commune 2018
La dernière nuit de Shéhérazade, in « Femmes et création », nouvelle, L’Amandier 2012
Enfer à domicile, L’Amandier 2009
Vies parallèles, L’Amandier 2006
La Famille Aimé, L’Amandier 2004
Sans chien, Denoël 2000

Créations Théâtre / Fiction Radio

• 2019 (production en cours), Joyeuse année toute l’année, Mise en scène Michel Sidoroff.
• 2019 Femmes kleenex, Création Festival d’Avignon 2019 Cie Bouche B. mise en scène Guillaume Vatan.
• 2018 Le temps qu’il reste, Fiction France-Inter, réalisation Michel Sidoroff.
• 2018 Dossier en souffrance, Fiction France-Inter, réalisation Michel Sidoroff.
• 2018 Désir en paillettes, Fiction France-Inter, réalisation Michel Sidoroff.
• 2017 Grisélidis réal, écrivain, peintre et prostituée, Fiction France-Inter, réalisation Michel Sidoroff.
• 2016 Régine Deforges, la papesse de l’érotisme, Fiction France Inter, réalisation Michel Sidoroff.
• 2015 Lacan, idole ou démon, pièce radiophonique, réalisation Michel Sidoroff, France Inter.
• 2013-2014-2015-2016 Repas dominical en tournée.
• 2012 L’Autre scène, Cie Les Thébains Grenoble, Théâtre du Rond-Point, Paris.
• 2012 L’impossible retour de l’homme sans nom, pièce radiophonique, réalisation Christine Bernard-Sugy, France Inter.
• 2012 Secret de famille et Le retour du fils, pièces radiophoniques, réalisation Christine Bernard-Sugy, France Inter.
• 2011 Le Festin du Père, CDN Montluçon, Mise en scène François Rancillac, Rencontres de Hérisson.
• 2010 Man-man, mise en scène Noémie Rosenblatt, Jeune Théâtre National, Paris. Festival Actuelles, Les Taps Strasbourg, mise en scène Gaël Chaillat.
• 2010 La Famille Aimé, Théâtre Côté Cour, Paris/Festival d’Avignon off, mise en scène Anne Sigaud.
• 2008 Voyage en Cauchemance, Théâtre Montansier, Versailles/ Théâtre Eurydice, Plaisir, mise en scène Michel Reynaud.
• 2006 Man-man, Théâtre du Rond-Point, Paris, version pupitre Jean-Luc Paliès.
• 2004, 2005, 2009, 2010 Repas dominical, in« Le Peep Show Théâtre », création au Théâtre du Rond-Point en 2004 , mise en scène Nicolas Moreau.
• 2000 Man-man, Théâtre du Jard, Châlons en Champagne, mise en scène Christian Lucas, aide à l’écriture de la DMDTS pour cette commande.
• 2000 Remue-ménage, Théâtre de l’Est Parisien mise en scène Nicole Sigal, Prix du Public. Réalisation Christine Bernard-Sugy, France-Culture.

Scénario

Placard doré, Réalisateur Jean-Claude Charnay, France 2

Film

Inachevé, court-métrage documentaire de 24’. Réalisation et Image Nicole Sigal. Production : Ateliers Varan 2016

Son site web : www.nicole-sigal.com.

Du même auteur

Côté Scène, l’Actu Spectacle

photo liée au livre

Camille Favre-Bulle et Rodolphe Couthouis
dans 225000 Femmes kleenex
au Festival d'Avignon en 2019

photo liée au livre

Magali Bros et Mathias Marty
dans 225000 Femmes kleenex
au Festival d'Avignon en 2019

photo liée au livre

photo liée au livre

photo liée au livre

photo liée au livre

photo liée au livre

Art Culture Évasion - 15 septembre 2023

Chaque année, en France, de nombreuses femmes sont victimes de violences conjugales, physiques et psychiques, entraînant trop souvent leur mort. Cette pièce expose des situations de violences, qui touchent toutes les classes sociales. On assiste ainsi à des scènes bouleversantes comme celle de cet homme, amant d’une très jeune femme qui, ne voulant pas rompre de lui-même avec sa femme, l’agresse verbalement et physiquement pour la faire céder. Ou encore ce gynécologue qui abuse de ses patientes en les violant.
La mise en scène de Guillaume Vatan est fidèle au texte de Nicole Sigal, inspiré de faits réels. Les comédiens, Magali Bros, Mathias Marty, David Legras et Katia Miran incarnent avec brio tous ces personnages. Leurs interprétations, très justes et émouvantes, nous font partager ces scènes tristement d’actualité qui nous prennent au tripes.

Lire l'article en ligne.

Blog culture du SNES-FSU - 12 septembre 2023

« 225 000 » (Femmes kleenex)

Une plongée intime dans les violences conjugales

Guillaume Vatan met en scène le texte de Nicole Sigal écrit en 2015 qui présente une suite de saynètes démontant le mécanisme de la violence quotidienne banalisée et trop souvent tue depuis des années au sein des couples.

Pour cela, elle s’est appuyée en grande partie sur les témoignages avérés recueillis en centre d’accueil pour femmes battues et sur des faits divers. Sa pièce dresse avec cruauté, poésie et humour glaçant le tableau implacable et très noir des violences faites aux femmes par leurs conjoints qui usent sur elles de l’emprise en développant une jalousie maladive, un machisme et un cynisme sans limite. Ces faits sont bien plus nombreux qu’on ne le pense et touchent tous les milieux. [...]

Lire l'article en ligne.

Terra Femina - 7 septembre 2023

Rentrée 2023 : on va voir quoi ? Les 10 spectacles à ne pas manquer à Paris

"225 000 (Femmes Kleenex)" à L'Essaïon Théâtre : un hommage aux femmes victimes de violences conjugales

"225 000" est LE spectacle féministe de la rentrée ! Le titre "225 000" est puissant, lourd de sens et n'a pas été choisi au hasard. Il fait référence au nombre de femmes qui, chaque année, en France, subissent des violences physiques et psychologiques de la part de leur conjoint. Le temps de 1h10, cette pièce rend hommage aux souffre-douleur de leurs bourreaux en mettant en avant leur courage. Sur les planches, quatre comédiens : Magali Bros dans le rôle de la femme policière Sonia ; David Legras dans le rôle de l'homme mûr, gynécologue et commissaire ; Mathias Marty dans le rôle du copain, conjoint et mari ; et enfin Katia Miran dans le rôle de l'enfant, jeune fille et patiente Esther. À ne pas manquer !

Lire l'article en ligne.

Télérama - 5 septembre 2023

article

Lire l'article en ligne.

Web Théâtre - 2 septembre 2023

225 000 (Femmes kleenex) de Nicole Sigal

La ronde des maris massacreurs

Nicole Sigal a donné pour titre à sa pièce Femmes kleenex. La compagnie Bouche B, qui en fait la création, préfère le titre 225 000 et fait passer la formule originale en sous-titre. Dans les deux cas, le thème de l’œuvre est bien défini : les femmes maltraitées, battues parfois jusqu’à la mort par leur ami ou leur conjoint. Ces êtres humains ne valent rien dans la machine à broyer que peut être un ménage. On sait qu’en France, 225 000 femmes sont victimes des violences de leur partenaire, tous les deux jours une femme meurt des coups de son ami ou mari. Chiffres terribles. Phénomène contre lequel bien des personnes et des structures se battent, sans que puisse être atténuée cette atrocité. Nicole Sigal, une auteure dont le style caustique compte beaucoup dans le concert littéraire d’aujourd’hui, a vu certaines victimes de près. Elle a passé plusieurs mois dans un foyer d’accueil où sont abritées ces femmes détruites. Elle y a pris certains cas évoqués dans la pièce mais en a pris d’autres dans l’actualité. Une bonne épouse se découvre face à un mari monstrueux quand les amis ne passent pas à la maison. Condamné par la justice à ne garder que la moitié du patrimoine conjugal, un homme coupe en deux tout ce qui appartenait au couple, jusqu’au matériau humain. Un gynécologue abuse des patientes sur le fauteuil où il les ausculte… La pièce, structurée en ronde, n’aligne pas les histoires l’une après l’autre mais entremêle les épisodes, permettant de retrouver, comparer et superposer des événements différents et semblables. Presque à chaque fois, l’homme est tel un loup-garou ou un docteur Jekyll, double, doux à certaines heures, meurtrier à d’autres.
Guillaume Vatan fait fonctionner le spectacle comme une spirale infernale. Les éléments de décor s’en vont, reviennent, comme les personnages. A chaque fois on passe du chaud au froid, du calme à la tempête, de l’eau qui dort à l’explosion. Dans ce mouvement frénétique de toupie, les acteurs savent en même temps suivre ce rythme et être d’une vérité saisissante. Katia Miran, Magali Bros, Mathias Marty et David Legras passent admirablement d’un visage à un autre, d’un état d’âme à un autre. A cette vitesse, la précision du jeu est impressionnante. Vatan prend même le risque d’aller jusqu’à la forme du vaudeville, pour susciter et casser le rire. L’écriture jongleuse et clinique de Nicole Sigal trouve là une mise en théâtre d’une grande force, implacable, vivifiée par un art de la satire qui, même dans le gag, ne s’autorise aucune facilité.

Lire l'article en ligne.

France3 - ICI 12/13 - Paris Ile-de-France - 6 septembre 2023

Reportage à retrouver en Replay. Sujet sur "225000 Femmes kleenex" à partir de 12mn23.

Voir le replay.

RFI - Vous m'en direz des nouvelles - 8 septembre 2023

Une rubrique théâtre parle de "225000 Femmes kleenex" (à partir de 25mn48).

Écouter l'émission l'émission en ligne.

L'Info Tout Court - 24 juillet 2019

Avignon 2019 – 225 000 (Femmes Kleenex) : les coulisses de la violence ordinaire

225 000 (Femmes Kleenex) se base sur des témoignages réels pour dénoncer avec poésie, cruauté et humour, les violences faites aux femmes.

225 000 (Femmes Kleenex), c’est le nombre de femmes ayant déclaré avoir été victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint, sur la seule année 2017. Après La "putain" du dessus, un seule en scène découvert il y a quelques jours sur la même thématique, cette pièce choc met en scène de nombreux personnages, bourreaux ou victimes, de cette violence trop ordinaire. [...]

Lire l'article en ligne.

Vaucluse Matin

Loin de sombrer dans le pathos, les 4 acteurs mis en scène par Guillaume Vatan campent avec humour et finesse des personnages hauts en couleurs. Mauvaise foi, rage folle, naïveté. Très vite, on est captivé. Et perplexe. Tant de femmes différentes et un dénominateur commun : un homme malade.

Critiques Babelio pour "Femmes kleenex" - Janvier 2023

Lire en ligne.

sandraboop

Dans le cadre de l’opération masse critique de @babelio, j'ai eu la chance de recevoir cette tragédie grotesque qui met en avant l’absurdité du comportement des hommes coupables de violences faites aux femmes et aux enfants.

Je remercie les éditions Triartis pour cet envoi sur un sujet de société qu'on ne peut ignorer : tous les 2 jours une femme meurt sous les coups de son compagnon, conjoint, amant. Parfois, la femme ne suffit pas et l'enfant est emporté lui aussi... quoi qu'il en soit, il sera victime.

Je cite l'autrice : j'ai choisi de pouvoir rire de ce sujet grave d'un grand rire de résistance, car à l’origine de toute violence il y a la peur et l'ego ridicule, grotesque et détraqué, d'une personne.

Plusieurs scénettes sont présentées. Plusieurs situations. Certaines sont si absurdes qu'on oublie qu'il s'agit de témoignages (50 SMS sans réponse aboutissent à un matraquage...), un gynécologue abuseur de la détresse de femmes, les paroles diminuantes, maltraitantes. Les dérives des cerveaux : partager jusqu'à un enfant avant de disparaître.

Car chaque fois, il y a de la lâcheté.

Et ces femmes qu'on fait parler d'outre-tombe ... poignant.

Merci de leur donner une voix, merci de publier l'indicible et de trouver une autre façon de mettre en lumière ce fléau.

Peut-être alors ouvrirons nous les yeux sur l’urgence d’agir et protéger.

LiliGalipette

Ce sont plusieurs couples qui défilent sur scène, mariés, non mariés, jeunes ou plus mûrs. Une seule constante : les hommes se comportent mal envers les femmes. Ils sont certains de leur bon droit et surtout de l'impunité que la société leur accorde. « le domicile conjugal est plus dangereux qu'un parking souterrain. » (p. 43) Ils ont réponse à tout, surtout s'il s'agit de faire taire leur compagne. Ce sont des vieux pontifiants, des insolents cyniques, tout simplement des merdeux, toutes générations confondues. Entre eux, ils sont complaisants, tous complices d'un système qui donne toujours raison au mâle. Quant aux femmes, elles ont beau raisonner, tenter de faire compatir ou valoir leurs droits, elles sont systématiquement frappées, broyées, écrasées, décrédibilisées. « Les mortes reviennent nous parler, non sans humour et poésie, de la cruauté, mais aussi du ridicule de l'homme violent, du prédateur, du pervers narcissique qui déstabilise sa femme et la fait passer pour une folle. » (p. 5)

Vous trouvez que c'est un peu fort ? Que l'autrice exagère et que ces violences sont impossibles, fantasmées, inventées ? Je n'envie pas votre naïveté : ces violences sont non seulement réelles, mais tristement banales. Alors si vous voyez une femme dans la rue avec des chaussures (pas des chaussettes, des chaussures !) dépareillées, avant de vous moquer de sa bizarrerie, demandez-vous si elle ne déambule pas ainsi parce que son conjoint a jeté un soulier de chacune de ses paires pour l'empêcher de sortir... « J'ai choisi de pouvoir rire de ce sujet grave, d'un grand rire de résistance, car à l'origine de toute violence il y a la peur et l'ego ridicule, grotesque et détraqué, d'une personne. » (p. 5)

Cette courte pièce rejoint mon étagère de lectures féministes. Et plus que jamais, elle conforte ma certitude de croire les femmes qui témoignent de violences domestiques.

Violences conjugales : un fléau en 8 livres

www.livreshebdo.fr - le 3 septembre 2019 par Nicolas Turcev

Alors que s’ouvre, mardi 3 septembre, le Grenelle des violences conjugales, Livres Hebdo a sélectionné 8 ouvrages qui traitent des causes et des conséquences de ce fléau domestique.[...]

Lire l'article sur en ligne.

La ronde des maris massacreurs

19 juillet 2019 par Gilles Costaz

Nicole Sigal a donné pour titre à sa pièce Femmes kleenex. La compagnie Bouche B, qui en fait la création, préfère le titre 225 000 et fait passer la formule originale en sous-titre. Dans les deux cas, le thème de l’œuvre est bien défini : les femmes maltraitées, battues parfois jusqu’à la mort par leur ami ou leur conjoint.[...]

L’écriture jongleuse et clinique de Nicole Sigal trouve là une mise en théâtre d’une grande force, implacable, vivifiée par un art de la satire qui, même dans le gag, ne s’autorise aucune facilité.[...]

Lire l'article sur www.webtheatre.fr.

www.froggydelight.com

Juillet 2019 par Nicolas Arnstam

[...] Sur ce thème on ne peut plus actuel, Nicole Sigal a écrit une suite de scènes pour démonter le mécanisme de cette violence quotidienne banalisée au sein de couples de milieux totalement divers.

Dans d'une scénographie plutôt simple mais efficace, un grand tapis rectangulaire gris, des meubles de même couleur et un canapé, traversent les différents protagonistes aux costumes aux touches de rouge sang.[...]

Lire l'article sur www.froggydelight.com.

FranceInter - juillet 2019

article

affiche de l'événement

Spectacle

225000 Femmes kleenex

Du jeudi 31 août 2023 au samedi 07 octobre 2023

Théâtre Essaion - 6, rue Pierre au Lard 75004 Paris

Infos et réservations : 01 42 78 46 42

En savoir +

affiche de l'événement

Spectacle

225000 Femmes kleenex

Du vendredi 05 juillet 2019 au dimanche 28 juillet 2019

Espace Alya
31 bis rue Guillaume Puy - Avignon

Relâche les 10, 17, 24 juillet - Réservation : 04 90 27 38 23

En savoir +